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Volcano Alert du 10 au 24 août 2019

A l'assaut des secrets des volcans italiens Voir descriptif détaillé

Volcano Alert du 10 au 24 août 2019

A l'assaut des secrets des volcans italiens Voir descriptif détaillé

5 participants de 13 à 17 ans
Des voyages scientifiques qui changent le monde
Des aventures hors du commun, des projets réels pour le développement durable

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Le Journal de Bord

Samedi 10 aout

Nous avons tous pris l’avion à des horaires différents et donc les animateurs ont du attendre plus où moins longtemps. Apres l’arrivée tranquille des deux premières participantes (Cinderella et April), nous sommes partis avec Anne pour le camping pendant que Hugo a du attendre l’arrivée des trois garçons(Victor, Gabriel et Timothée). Avec Anne, nous avons pris le bus pour le camping, une fois arrivées nous nous sommes reposées avant de déplacer le campement, nous avons fait une pause en mangeant une spécialité : le granite puis nous avons monté les tentes avant d’aller à la plage du camping pour nous baigner, soit dans la mer ionnienne.
Les garçons sont arrivés le soir et sont directement allés se baigner puis nous avons mangé avant de jouer aux cartes en écoutant les karaokés de nos cher voisins.

Dimanche 11 aout

A 9h tout le monde était réveillé, on a pris le petit déjeuner ensemble puis nous avons rangé le campement car nous devions prendre un bus pour nous rendre à l’aéroport de Catane pour prendre un autre bus pour nous rendre au port de Milazzo pour prendre le bateau vers Vulcano.
Dès l’arrivé au camping de Vulcano (eden park) nous n’avions qu’une envie : aller nous baigner. Hugo a donc pris l’initiative de monter une colline pour atteindre une plage, seulement, nous n’avons pu qu’observer un beau paysage car il n’y avait pas de passage (c’était une falaise). Nous sommes donc allés sur une autre plage et sur des rochers où Cinderella à trouvé un trésor : une pièce qu’elle a perdu ... Nous sommes ensuite allés en ville pour faire quelques courses pour enfin rentrer au campement, monter les tentes, faire à manger, manger le repas, prendre des douches et jouer aux cartes ! Nous avons aussi parlé de nos futures aventures durant nos deux semaines sur les îles.

Lundi 12 aout

Aujourd’hui, 12 août, le réveil fut plus tranquille que la veille. La nuit, plus froide et calme que la précédente passait comme un éclair tandis que nous dormions à l’unisson, récupèrant de la précédente et s’armant pour la longue journée qui s’annonçait. Nous étions donc tous en ligne sur les bancs de la table en bois qui était mis à notre disposition par le camping. Deux rangées de masses presque amorphes, éveillées par le corps mais pas par l’esprit. Toujours est-il qu’une heure plus tard nous partîmes sur la route du volcan qui nous surplombait. Après une petite heure de marche, nous arrivâmes au niveau du cratère et tout d’un coup, une odeur de soufre nous envahit, emmenant avec elle des nausées accentuées par les rayons de soleil qui venaient comme des morsures brûlantes nous écraser et nous liquifier.
Nous nous remis de nos émotions pour pouvoir apprécier le magnifique décor qui nous entourait. D’un côté, l’île elle même, d’un autre, quelques îles perdues au milieu des eaux et enfin du dernier, le cratère, crillé de fumerolles chaudes et chargées de souffre. Ces dernières, entourées d’anneaux de souffre déposés sur la roche donnaient un aspect menaçant au cratère qui semblait nous montrer sa puissance à la manière d’un avertissement. Nous partîmes ensuite, droits à la mer, sur une plage rocailleuse et difficilement pratiquable, mais très jolie. Cette manœuvre nous permit d’éviter la plage principale, noir de sable et de monde. Le coin était peu profond et plein d’oursins mais idéal pour l’observation sous-marine. Nous croyions tous la journée finie quand soudain nous vint l’idée d’aller prendre une glace. Nous avons mis le cap vers le meilleur glacier de l’île. Il n’avait pas volé son titre. La journée était à peine commencée mais déjà terminée, après quelques courtes parties de tarot. Il fut temps de profiter d’une bonne nuit sommeil.

Mardi 13 aout

On s’est réveillé assez tôt le matin. Nous avons visité l’institut national de géologie et de volcanologie. Puis nous sommes allés nous baigner vers la plage la plus proche de notre campement. Nous avons vu des méduses et des étoiles de mer. On s’est reposées l’après midi et le soir nous sommes montés pour la deuxième fois au sommet de Vulcano pour récolter les données sur les températures des fumerolles. Nous avions 2 types de thermomètre et avons effectué une vingtaine de mesures sur la partie nord-est du volcan. Nous avons dîner au bord du cratère tout en appréciant le coucher du soleil. Il faisait nuit quand nous sommes redescendus. Nous nous sommes couchés tôt car nous étions fatigués.

Mercredi 14 aout

Today, we woke up early and ate the usual breakfast which consisted of nutella toast, tea and the quarter of a watermelon that the owner of the camping grounds gifted us. As we were sitting at the breakfast t able a large, panting golden retriever who we affectionately named Bert. We gave her a large bowl of water as it was an exceptionally hot morning. As it was our last full day on the island Vulcano we went to visit the smaller of the two volcanoes on the island, Vulcanello. The trail was steep and surrounded by prickly vegetation but the view made the hike worth it. As we had become quite hot we walked directly to the beach and swam around before going shopping for lunch supplie.
During the afternoon there isn’t many activities to do because of the extreme heat other than to play card game in the shade. Later on in the afternoon we bought ice cream in town and went to the sulfuric mud baths. After thoroughly covering ourselves in it we washed off in the ocean, much to the locals displeasure. We came back to camp showered the residual mud off and ate a a dinner fit for such an intense day.

Jeudi 15 aout

Le jeudi 15 août 2019 au matin, nous étions au campement de l’île de Vulcano à Eden Park. Tout était calme, trop calme. Nous avons rangé nos tentes dans un pénible silence puis nous avons mangé. Nous étions parti par la suite prendre le bateau avec nos sacs les plus légers car le propriétaire des lieux avait accepté de prendre nos sacs les plus lourds. C’était sympathique de sa part. Incessamment sous peu, nous arrivâmes sur une nouvelle terre dite Lipari. Dans ce nouveau camping, nous nous sentions comme des bêtes : un bracelet au poignet et un emplacement parmi les autres sans aucune séparation nous attendait mais le bar où nous allâmes cuisiner et manger avait une vue magnifique sur la mer et les îles Panarea et Stromboli. Après installation du campement, nous allâmes en ville pour nous distraire et goûter des mets délicats tels que des glaces à la pistache. Après cela, nous rentrâmes au campement pour manger, boire, et dormir.

Vendredi 16 aout

Tout commença à six heures du matin, où nous nous réveillâmes et préparâmes pour un long et périlleux voyage vers la caldera de l’immense montagne de feu éteinte sur une île aux multiples dangers : Lipari ! À sept heures, après un repas qu’on pensait être le dernier, nous, intrépides aventuriers entamâmes sous une chaleur intense cette incroyable épopée de 8000 mètres et d’une monté de près de 600 mètres. Et nous voilà confrontés à la première épreuve. Au bout d’une pente plutôt douce de 45 degrés nous attendait un sphinx ayant prit l’apparence d’un chien, mais voyant le chemin que nous allions prendre il eu pitié et nous laissa passer. Quelques mètres plus loin, un vieil homme omniscient nous barra la route. « Vous ne passerez pas ! » nous dit il en langue étrangère. Hugo aventurier très expérimenté s’avança et ordonna « écarte toi ! » le vieil homme rétorqua « NON ! »
- Pourquoi ?
- Où allez vous jeunes gens ?
- Nous allons vers le sommet de la montagne de feu !
- IGNORANTS ! Savez-vous que la route est barré !
- Montre nous le chemin Oh grand savant !
- Suivez moi pauvres fous.
Il nous montra la bonne route et nous cria une dernière chose dessus « fuyez avant que le sphinx ne change d’avis ! » Désormais ce fut la montée aux enfers. Nous commencions à suivre un passage funeste. En effet c’était un chemin de croix qui nous montrait notre avenir. Peu à peu les images s’effacèrent remplacées par la végétation. À de mainte reprises nous rencontrâmes des cul de sacs. À de mainte reprises nous nous perdîmes dans cet immense labyrinthe plantes. Finalement nous trouvâmes le bon chemin mais l’ascension n’a même pas commencée. Nous dûmes monter une pente incroyablement raide et glissante truffée de ronce et de failles de plusieurs mètres de profondeur. Puis, catastrophe, nous naïfs et désorganisés n’eûmes plus d’eau ! Un horrible dilemme alla à notre rencontre : devions nous redescendre en toute sécurité mais au prix de ne jamais voir le sommet ? Ou faire c’est 200 mètres mais risquer la déshydratation totale ? Nous incroyables brutes continuâmes. Enfin la partie raide fût vaincue, nous eûmes réussi. Cependant, à notre grand malheur, la partie la plus difficile etait à venir ! Le chemin, à moins de 15 mètres de l’arrivée s’arrêta net, c’était une impasse ! Un dilemme encore plus difficile que le précédent s’opposa à nous ! Faire demi-tour, abandonner et devoir faire tous le chemin inverse ? Où toujours continuer à travers la broussaille ? Plus déterminés, naïfs, fatigués, désorganisé, énervés et brutes que jamais, nous y allâmes. Nous dûmes nous couper un chemin à travers l’intense végétation composée de fougères de ronces, d’énorme araignées plus grosse les une que les autres, d’oiseaux poussant d’horribles jérémiades, et de lézard pouvant rivaliser avec les varans de Komodo. Avec une persévérance surhumaine nous touchâmes au but. Même Ulysse n’aurait pas été capable de cette prouesse. Ce que nous vîmes dépasse tout l’entendement. Un gigantesque ratère, bouché et orné de panneaux solaires et encadré de mats téléphonique ; quelle déception ! Nous mangeâmes nos sandwichs et partîmes. La descente se fit sans problèmes. Nous prîmes le bus rentrâmes au campement. Le soir, soirée détente avec plage, spaghettis et barbecue.
PS : Je tiens à m’excuser pour mon imagination débordante le dialogue était en Italien et je n’ai rien compris, donc je devais inventer le texte. Les lézards n’étaient également pas très grand.

Victor du groupe Volcano alert.

Samedi 17 août

La journée commença comme toutes les autres, lever vers 8h petit déjeuné pas si léger, toilette... une fois cette étape, dont on se dispenserait aisément si elle n’était pas nécessaire passée, nous nous sommes mis en route vers Lipari, la ville. La glace à peine terminée, nous étions déjà dans un bateau vers Panarea, une île charmante aux decors méditerranéens. Des maisons blanches au bord de la plage. La rue commerciale, qui, comme toutes celles de villes côtières, longeait la plage, était assez élégante et s inscrustait dans le paysage sans difficulté aucune. Nous sommes en suite partis en direction de Stromboli, la plus fameuse des îles Eoliennes Après un dîner sur la plage de sable noir, le vrai spectacle commença. Nous avons pris le bateau pour naviguer autour de l’île afin de voir le merveilleux spectacle que le volcan avait à nous offrir. Une éruption continue qui ne s arrêta pas tant que nous fûmes à portée de la voir. Nous vîmes des gerbes de lave hautes de plusieurs dizaines de mètres jaillir des entrailles de la terre pour couler sur le flanc désolé et brûlant de la montagne. La nuit était tombée et la Lune commença à émerger des flots au loin, elle était rouge sang et paraissait plus grosse qu’à l’accoutumée. Sur le chemin du retour, nous avons pu voir un ciel dégagé et sans pollution lumineuse, donc merveilleusement étoilé, pendant un temps, ces trois spectacles étaient à notre vue, ces trois choses si inhabituelles étaient sous nos yeux, un mélange de couleurs magnifique et presque choquant. Cette soirée fut donc placée sous le signe de l’émerveillement. Nous avons en suite dû rentrer sur l’île de Lipari, tout groggy, pour nous coucher et rêver de la soirée que nous avions menée.


Dimanche 18 août

Aujourd’hui nous nous sommes réveillés assez tôt aujourd’hui, vers 7-8h. nous avons mangé puis nous sommes allés nous promener dans la forêt et nous avons fait des batailles de pins. puis nous avons pris la voiture et conduit plus haut sur l’etna. nous nous sommes promenés sur les flancs des anciens cratères de 2002. gabriel et thymotée tombés dans les plantes piquantes. par la suite anne a perdu son téléphone et nous sommes redescendus. on est passés en ville pour acheter des provisions et on a regardé un film sur l’etna.


Lundi 19 août

Today we woke up and ate a hearty breakfast of scrambled eggs Nutella toast and coffee. We took our newly acquired car to visit the site of an eruption from the 1700s. Anne went to go search for the phone she’d lost the day before on our hike while the rest of the group started the ascent up the mountain slope made of volcanic ash. The climb up was steep and and the ashes made it feel as if they were pulling us down. After a lunch break for sandwiches we ran into a herd of sheep who were grazing on the sparse and prickly shrubs. We reached the summit of the hike which gave us a birds eye view of the 18th century eruption. The way down was incredibly easy compared to the way up as we could run down the mountain very fast. After we met up with Anne who was unsuccessful in her search we went to a small cave system formed by the lava flows. We then returned to camp and half the group went to visit the horse stables while the other half took the afternoon to recover from the intense morning. While we were preparing dinner an adventurous fox came and said a quick hello to us. We finished the night by becoming friends with the neighboring campers after approaching them with our comedy skills.

Mercredi 21 août

La petite troupe a rangé ses affaires pour passer du camping en forêt au camping à la plage dans le calme. Nous sommes arrivés vers 12h00 à Catane où nous avons mangé avant de visiter l’ingv de catane : c’est l’endroit dans lequel arrivent toutes les informations sur les phénomènes géologiques tels que les éruptions volcaniques et les tremblements de terre comme le lieu précis où cela s’est produit. Il y a aussi d’autres informations sur par exemple les ondes et les changements de terrain comme des gonflements qui permettent parfois une anticipation avant les phénomènes.

Jeudi 22 août

Aujourd’hui, visite de Syracuse ! Après un départ un peu tardif nous arrivons sous une chaleur étouffante, mais motivés pour decouvrir la ville, son marché, ses marchands de nourriture ou nous prenons un délicieux sandwich qui fera notre pause midi, ses petites ruelles et ses palais anciens. La ville est connue pour ses ruines grecques et romaines, que nous apercevons à quelques endroits, et pour ses bâtiments construits à partir de calcaire.
Après un moment il était temps d’une glace pour nous rafraîchir le corps et l’esprit et se diriger lentement vers catane avec une petite escale baignade dans une crique très sympathique, où se mélange des intrusions basaltiques dans des couches sédimentaires, ce qui pose un décors parfait pour se baigner et observer le paysage.
Le repas du soir a été pris à son horaire habituel de 21h30, mais en centre ville cette fois ci, dans un restaurant typique ou nous avons pu déguster des plats de pâtes, pizzas et steak de cheval pour certains.


Vendredi 23 août

Pour le dernier jour, nous avons décidé de le passer à Catane, pour visiter la ville et les quelques monuments intéressants à voir !
Parmi eux, le Monastero dei Benedettini était magnifique, le guide nous a expliqué son histoire depuis sa construction au 16e siècle par les moines et ses péripéties à travers le temps. Parmi elles, une notoire se passa lors de l’éruption de l’etna de 1669, la coulée de lave, alors épaisse de plus de 10m, à alors atteint le Couvent (sans le détruire) mais s’est écrasé sur sa face nord. Toute une partie de l’édifice a été reconstruite sur la lave et arbore donc plusieurs niveaux.
Après quelques emplettes et la visite de l’église de San Nicolo nous sommes rentrés au camping nous reposer jusqu à ce que la soirée approche et annonce un repas volcanique : une pizzeria gastronomique (s’il vous plait) construite dans une ancienne coulée de lave (oui Madame) et au dessus d’une rivière souterraine accessible depuis la salle à manger. Senteurs de gorgonzola et de pesto dans l’air. Meilleurs pizza de leur vie pour certains !
Bien repus nous rentrons pour une dernière nuit à la mer le vague à l’âme.


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