Accueil > Nos Actions > Journal de Bord des Opérations > Vacances Scientifiques > Sicile, archipel en éruption du 21 au 28 avril 2024
Introduction
Une semaine à la découverte des volcans de Sicile et des îles éoliennes !
Le Projet
Dimanche 21 avril 2024
Dans ce séjour, nous sommes 9 participans - Véronique, Charline, Jimmy, Philippe, Kevin, Nadine, Sarah, Baptiste et Polina - et 2 géologues accompagnant le voyage - Amandine et Tania. Nous nous sommes donnés rendez-vous à la gare de Catane dimanche midi.
Polina (16 ans) décrit ces impressions de la première journée :
Today was a big day for travels ! We met up as a group, and went to catch the train towards Milazzo. Then, we headed to our shorter connecting train leading to our apartments Next, we had a brief discussion on our knowledge about volcanoes - followed by an insightful deeper explanation from one of our guides. For dinner, we made our way to a local restaurant - which only served pizza (!!) - and had a wonderful dinner together. Finally, some of the group went to rest at the apartments as the other part got some gelato and enjoyed a night walk.
Lundi 22 avril 2024
Aujourd’hui est le deuxième jour de notre séjour OSI. Ce matin nous nous sommes réveillés vers 8h/9h et avons pris notre petit déjeuner dans une pâtisserie en dessous de l’auberge où nous avons dormi.
Après avoir préparé nos bagages pour partir, nous nous sommes dirigés vers le port pour prendre le bateau en direction des îles éoliennes situé au nord de la Sicile, plus précisément sur l’île de Lipari.
Ensuite, nous sommes partis pour une randonnée sur l’île, après avoir mangé des arancini (spécialités locales siciliennes à base de riz et de bolognaise frites).
Nous sommes donc partis pour une longue randonnée en direction d’un panorama sur l’île de Vulcano, et avons appris l’histoire de cette île ainsi que la provenance des différentes parties de l’ île.
Pour finir cette journée nous sommes rentrés au refuge et avons préparé le dîner. Après avoir rangé la salle à manger, nous avons fait un escape-game sur le thème de la vulcanologie.
Demain nous partirons sur l’île de Vulcano et monterons le volcan qui s’y trouve.
Jimmy (16 ans)
Mardi 23 avril 2024
Ce matin, nous sommes partis à 7h45 de l’hébergement, nous avons pris le bateau pour rejoindre l’île de vulcano. Quand nous sommes descendus du bateau, on a senti l’odeur du soufre. Nous nous sommes dirigés vers le point de départ de l’ascension. Tout au début du chemin, il y a un feu rouge qui indique si le chemin est ouvert ou non. Après avoir passé le feu vert, on a commencé la montée sur le chemin.
Amandine nous a expliqué les différentes roches et notamment les strates pyroclastiques. À environ trois quarts de la montée, le cratère nous est apparu, nous avons tout de suite vu des fumerolles et des gens qui s’en approchaient. Amandine nous a expliqué comment cela se formait. Nous avons aussi pu observer une grande caldeira autour du cratère qui correspond à une ancienne éruption. Tout au sommet, il y avait beaucoup de vent. Après avoir profité d’une vue phénoménale, on a commencé la descente. À la fin de la descente, le feu était devenu rouge, les gens n’avaient plus le droit de monter. Le feu permet de réguler le flux de personnes sur les chemins, ceux-ci étant étroits.
Ensuite, nous sommes directement allés pique niquer à la plage.
Certains se sont baignés. Bien que la plage s’appelle la plage de l’eau chaude, elle était quand même bien froide. La plage porte ce nom car des gaz chauds montent dans l’eau à certains endroits. Après, nous sommes allés sur une plage au sable noir, mais après il s’est mis à pleuvoir donc nous nous sommes abrités dans un restaurant-bar. Nous sommes donc rentrés par le prochain bateau. Quand on est arrivé sur l’île de Lipari on a eu un peu de temps libre avant de préparer manger de bonnes salades et de bonnes pâtes et de nous coucher pour un repos bien mérité.
Charline (13 ans), Sarah (16 ans) & Philippe (50 ans)
Mercredi 24 avril 2024
Mardi soir, on se demandait si on pourra partir en bateau avec les conditions météo. Mais ce matin, à 7h30, Tania est passer pour nous réveille dans les chambres avec un « allez, on y va dans 1 h ! »
Et finalement, on a réussi à avoir les places à l’avant du bateau de 8h45 pour arriver à Stromboli vers 10h, avec un temps super sympa.
Amandine et Tania ont assuré en négociant avec la voiturette pour qu’elle nous amène nos sacs jusqu’à l’hôtel. Pendent la petite balade en ville de notre arrive, on a trouver une pizzeria pour le repas du midi !
Ensuite, on s’est retrouvé pour un débrief où on a partagé nos ressentis sur le voyage. Et bien sûr, on a parlé du départ de Pauline (qui a préférer mettre fin au voyage pour rentrer chez elle). On a aussi pris le temps de discuter de ce qui nous attendait pour la fin de semaine, et on a aussi fait un point scientifique sur la formation du Stromboli, ces caractéristiques géologiques et comment est ce que l’on s’en sert pour décrire d’autre éruption de type strombolienne.
Après ça, c’était un peu de temps libre pour se reposer, explorer l’île où pour poser des questions supplémentaires sur la formation des volcans. À 16h30, tout le monde était prêt pour partir en direction du Stromboli. En montant, on a observé une île à côté du Stromboli. Cette île, le Strombolicchio, est un neck - c’est à dire la lave qui a durcie dans la cheminé volcanique, alors que le reste du volcan a été érodé - c’est « l’encètre » du Stromboli actuel. Il ne reste que cette lave car c’est une roche bien plus résistante a l’érosion que les pyroclaste qui formait le reste de l’ile.
On a aussi observer plusieures roches pyroclastiques et de coulées pendant la rando. Arrivés à l’observatoire, ça a été le feu d’artifice avec une éruption après l’autre, et rapidement un super couché de soleil. Une fois la nuit tombée, on a vraiment bien vu les éruptions qui se faisaient toutes les quelques minutes. On a même vu des bombes volcaniques rouler sur des centaines de mètres ! Mais bon, avec le froid et le vent, on est rentrés en ville assez tôt.
Kevin (26 ans)
Jeudi 25 avril 2024
Suite à notre randonnée de la veille pour observer le phare de la Méditerranée, dans le froid, le vent, la pluie sans oublier la nuit, nous profitons d’une bonne nuit de sommeil et d’un petit déjeuner bien requinquant pour commencer notre périple vers l’Etna.
Nous quittons donc les îles éoliennes et après trois heures de bateau retrouvons Milazzo. Après un déjeuner tardif nous attendons nos deux géologues en chef parties chercher les deux véhicules à bord desquels elles vont nous transporter vers notre nouvelle étape. Partis vers 15h30 nous devions arriver vers 18h mais du fait d’une route fermée nous empruntons un itinéraire non prévu et nous retrouvons sur des chemins tout à fait improbables... Après concertation nous décidons de prendre la route longeant la côte avant de rejoindre l’intérieur des terres. C’était sans compter les bouchons lors de la traversée de Taormina. Il est 20h40 quand nous arrivons enfin au magnifique chalet du Clan dei Ragazzi où nous sommes attendus.
Après un dîner quasi pantagruélique nous rejoignons nos dortoirs respectifs pour une bonne nuit de repos.
Nadine (62 ans)
Vendredi 26 avril 2024
Dès 7h30 un petit-déjeuner royal nous attend, de même que nos paniers repas pour partir à l’assaut de l’Etna. Un court trajet en voiture, juste pour nous remémorer notre mésaventure de la veille, et nous arrivons à Piano Provinzana, point de départ de notre ascension, accompagnés d’un guide local.
Nous empruntons pour la première partie du volcan le plus haut et le plus grand d’Europe, des engins tout droit sortis d’un film de science-fiction qui nous transportent à 2800 mètres d’altitude. Après la traversée d’une forêt de pins et de hêtres, c’est un paysage quasi lunaire qui s’offre à nous, constitué des différentes coulées de lave qui se sont solidifiées et dont la couleur noire contraste avec le blanc manteau de neige qui recouvre par endroits l’Etna.
A notre réveil nous pensions être bénis des dieux en apercevant un magnifique ciel bleu... c’était sans compter ’sieur Eole qui, sous la forme d’un mistral venu du Nord, est venu compliquer notre ascension. Transis de froid nous atteignons tout de même notre objectif et pouvons observer les cratères du Montgibello. Néanmoins, il nous faut rapidement rebrousser chemin incommodés que nous sommes par le vent qui a tourné et nous renvoie en pleine face la fumée suffocante du volcan.
Revenus sous des cieux plus cléments, nous trouvons un endroit protégé du vent pour nous restaurer.
De retour au chalet, sous l’œil bienveillant de nos deux géologues, nous observons des cartes de l’Etna pour repérer notamment ce que nous avons observé sur le terrain.
Après le dîner, la journée se termine par un jeu où se mêlent les rires et la bonne humeur de notre petite assemblée.
Nadine (62 ans)
Samedi 27 avril 2024
Aujourd’hui c’est notre dernier jour tous ensemble en Sicile. Nous sommes partis à 10h de notre gîte (il y avait beaucoup de chenilles processionnaires). Nous avons roulé quelque temps puis nous sommes arrêtés pour faire une randonnée sur les flancs de l’Etna. Le but du jour était de retracer la chronologie du volcan. En chemin, nous avons vu des plus ou moins anciennes coulées de lave avec des différents stades de végétation. Nous avons analysé les coulées et avons remarqué qu’il y a des types de roche différents (différentes densités de minéraux et de petits cristaux). Notre arrêt suivant a été une grotte dans laquelle nous sommes allés et avons exploré les 30 premiers mètres. Nous avons appris comment cette grotte s’était formée puis sommes repartis. Nous avons fini la randonnée sur une corniche surplombant la Valle del Bove. Avec une vue panoramique sur la vallée, nous avons analysé sa formation grâce à des cartes. Nous sommes repartis et, retournés aux voitures, nous avons repris la route pendant 1h puis nous nous sommes arrêtés à Aci Trezza pour observer des formations basaltiques inhabituelles sur la plage (orgues). Enfin nous sommes rentrés à Catane. Le soir, nous avons fait un bilan sur la semaine et puis nous sommes allés manger dans un restaurant avec une autre grotte formée à partir de la coulée de lave de 1669.
Sarah (16 ans), Baptiste (13 ans)