Le Journal de Bord

Samedi 12 juillet

Un peu d’attente à l’aéroport et une balade au phare en attendant que tout le monde arrive, et c’est parti. Après une heure de route, nous arrivons à notre premier campement de ce séjour. Une rapide présentation avant de se mettre au lit malgré le jour qui ne finit pas !

Dimanche 13 juillet

Chronologiquement :

 7h50 : Réveil
Ce matin, nous avons gentiment été réveillés par Laura et Hugo avec une légère secousse sur nos tentes.

 8h30 : fin du petit déjeuner (céréales, porridge, tartines, et chocolat chaud)

 11h30 : départ (en tenue de randonnée). Environ 1 heure plus tard, nous arrivons à Gunnushver pour observer les fumerolles (jets d’eau et vapeur à haute temperature sortants du sol)

 12h45 : repas (sandwich)

 13h20 : après avoir reçu nos deux cadeaux OSI, une loupe de géologue et une georgette (cuillère fourchette) nous avons vu un lac d’une étrange couleur (bleu très clair) due a une importante concentration d’argile (kaolin) emportée a la surface par les fumerolles.
Par la suite nous étions censés aller randonner pour environ trois heures mais suite à la pluie (notre sauveuse) nous sommes partis analyser le cratère d’un volcan. Jusqu’au moment où nous avons décidé de regarder vers la mer qui était en contrebas et là Timothée a aperçu un souffle de baleine qui nous a fait les suivre pour un bon bout de temps.

 15h45 : observation d’un champ de lave datant de l’année dernière accompagné de son lot d’informations géologiques, nombreuses et précises, données par Laura.

 17h20 : retour au campement

 19h15 : repas

 21h05 : après cette longue journée, c’est soirée jeux de société, le tout clôturé par une partie endiablé l’Ultimate.

 22h30 : couvre feu

Samuel et Chad

Lundi 14 juillet

On plié le camps ce matin. Record de vitesse de démontage largement battu (de 30 min). Hugo nous a gratifié pour cette performance !
On a commencé la matinée par une ballade, sous un temps tropical pour l’Islande, c’est à dire 25°C et beaucoup de soleil. L’objectif étant d’aller se baigner dans une rivière chaude. Les sources très (trop) chaudes nous ont autant revigoré qu’engourdie. Puis direction le Lava Center, où les explications théoriques mais ludiques étaient sublimées par nos experts Hugo, Laura (et la passionnée Isabelle).
Arrives au camp, montage du camps en chanson en se protégeant un maximum du vent.

Timothée et Gabriel

Mardi 15 juillet

Nous nous sommes réveillés à l’heure habituelle, au doux chant des oiseaux et des especes invasives (les américains en général). Après un petit-déjeuner pris dans la salle commune du camping aux côtés de nos cohabitants, nous avons pris la route jusqu’au glacier du Solheimajökull, à bord de notre van et notre dacia chérie (où nous avons estropié les oreilles de Hugo et Laura).
Nous avons entamé une marche sur un mont culminant à 200 mètres d’altitude pour mieux observer le glacier. Pour cette expédition, nous avons délaissé les sentiers battus et avons pénétré dans le géoparc du Katla où nous avons participé à une partie continue de « moss is lava », consistant à eviter l’une des nombreuses mousses locales protégées, en empruntant des chemins originaux.
Puis, nous avons pique-niqué en haut et le vent a alors tenté de nous dérober nos vivres. La resecente s’est faite par un très joli chemin de l’autre côté de la montagne.
Nous avons ensuite repris la voiture pour aller se promener dans le centre-ville enjoué de Vik (c’est-à-dire dans une boutique de souvenirs) pendant environ 1h. Enfin, nous sommes rentrés au camping et avons monté au sommet de la falaise derrière pour admirer la vue.
Nous nous sommes adonnés à l’ablution quotidienne dans les douches communes. L’équipe cuisine, dévouée à sa tâche, nous prépare un délicieux couscous en office de repas du soir. Nous vous informerons de sa comestibilité lors du prochain numéro.

Joséphine et Isabel

Mercredi 16 juillet

C’est dans l’air froid et matinal que l’on se réveilla, alors que les montagnes étaient couvertes par la brûme. L’ambiance générale est alors au rangement, car nous devons prendre la route dès le petit déjeuner. Après avoir finalement replié nos tentes et empaqueté nos affaires, nous montâmes à bord des deux véhicules : le van et la voiture. Au bout d’une heure de route, nous nous arretâmes à une coulée de lave d’une envergure de plus de 18 mètres cube, provenant d’une faille créée par la dorsale se formant actuellement en Islande. Nous avons ainsi appris que cette éruption, dont la fumée provoqua unr famine en Europe, était à l’origine de la Rėvolution française. Datant de 1780, la coulée à eu le temps de se couvrir d’une mousse protégée(car mettant plusieurs siècles à pousser de quelques centimètres à cause des rudes conditions climatiques de l’île) créant alors de magnifques reliefs soulignant le mouvement spécial et caractéristique de la lave. Nous nous arretâmes une seconde fois pour nous sustenter avec une délicieuse salade de riz préparée la veille par l’équipe de cuisine. Nous fîmes ensuite un stop dans le café d’un ami d’Hugo et Laura, où nous pûmes déguster de délicieux chocolats chauds et admirer la danse de sternes arctiques territoriales, affairées protéger leurs nids. Le dernier arrêt nous permis de contempler le plus grand et profond lagon d’Islande, dans lequel flottaient d’immenses icebergs, emportés par un violent courant les livrant à la mer. Nous avons aussi eu l’occasion de goûter une eau pure et glacée, âgée de plusieurs siècles et d’enfin voir les fameuses plages de sable noir, symboliques d’Islande. Nous arrivâmes enfin à notre campement avoisinant la ville de Hofn où nous réinstallâmes nos tentes. Après un petit temps calme, nous mageâmes de délicieuses pâtes aux poireaux et au saumon, en s’assurant de prendre des forces pour le lendemain.

PS : le couscous d’hier était plus que comestible, merci l’équipe cuisine.

Chloé et Pauline

Jeudi 17 juillet

Journée science
Aujourd’hui notre journée fut longue et sinueuse. Le programme de la journée est d’aller récupérer les photos stockées sur une carte SD, qu’un appareil photo timelapse a pris pendant 1 an.
Nous nous levâmes à environ 6h30 dans le but de marcher approximativement 3h.
Nous arrivâmes donc sur le début de la randonnée à 9h00 et marchâmes la quasi-totalité de cette randonnée sur une crête et nous fîmes 2h sur les 3 de marche dans la brume. Arrivés en haut, nous cherchâmes puis trouvâmes une caméra ayant pris chaque jour le glacier en photo pendant 4 ans et enfin nous mangeâmes avec avidité nos sandwich confectionnés avec soin le matin même.
Suite à cette pause repas nous reprîmes notre route cahin caha, sous ce que l’on pourrait dûment appeler de la« purée de pois », sur le chemin, certains d’entre nous furent pris d’une envie subite de ramasser des cailloux à l’apparence étrange et de les mettre dans leurs poches, certains en collectèrent assez pour s’alourdir significativement et rendre ainsi la longue marche du retour légèrement moins supportable, puis une fois descendus nous reprîmes la route pour un trajet d’environ 1h .
Après une courte pause (35 minutes de sieste exactement) on nous expliqua les règles d’un jeu, le killer, qui se lança directement. Ce jeu peut se jouer sur de très longues durées, il est même possible que nous ne finissions pas la partie en cours avant la fin du séjour. Nous nous dirigeâmes armés de nos maillots de bains et de serviettes, direction la piscine publique, qui, en islande à la particularité d’être chaude (certains bassins).
Après 1h30 d’ablutions nous sortîmes de l’eau et retournâmes au campement.
A l’heure ou j’écris ce journal il est 19h44, bientôt nous allons manger (un curry, j’en salive d’avance), ensuite couvre feu (22h30) qui signe la fin de cette journée particulièrement longue du 17 juillet 2025.

Samuel et Chad

Vendredi 18 juillet

Grasse matinée ce matin, Laura et Hugo nous ont laissé dormir jusqu’à 9h. Grands seigneurs ! Ils nous ont donné ce privilège du fait de la longue journée de la veille. Nous avons donc commencé notre journée tranquillement par un échange de 2 h 30 avec un géographe, Þorvarður Árnason et un glaciologue, Snævarr Guðmundsson deux chercheurs professeurs à l’University of Iceland, et le centre de recherche de Höfn (prononcer Hoeupn).
Nous avons discuté de l’évolution des glaciers en Islande depuis 500 ans, de l’impact du tourisme sur l’environnement, et débattu autour d’un court métrage « After ice ». Nous avons ensuite rejoint le camp vers 13 h 30 pour un déjeuner composé d’un taboulé et de gateaux type speculos. Après avoir longuement négocié nous avons obtenu un décalage de la rando prévue l’après midi au lendemain du fait d’une logistique de course délicate et d’une fatigue collective. Nous avons ensuite visité le centre de Höfn et réalisé quelques achats de souvenirs. Nous avons poursuivi notre visite en longeant le port (très fortement odorant).
Pour conclure cette journée nous avons pris un goûter et sommes retournés à la piscine, avant de dégustéler de delicieuses fajitas préparées avec soin par l’equipe cuisine. Nous attendons une grosse pluie cette nuit nous vous en dirons donc des nouvelles dans le prochain numéro

Timothee et Gabriel

Samedi 19 juillet

Aujourd’hui, réveil à 8h comme d’habitude. Il pleut un peu mais on va quand même faire la randonné prévu dans les fjords de l’est. Beaucoup de brouillard là bas. On écourte donc la randonnée et on revient déjeuner au camping. Ensuite on se dirige vers le centre ville de Höfn car il y aurait, soit disant, un petit festival de musique islandaise. Malheureusement, il n’y a rien et on va directement à la piscine pour une bonne heure et demi. Puis, on revient au camp et Pauline et Isabel se lancent dans la préparation de crêpes pour tout le monde pendant plus de deux heures pendant que les autres jouent aux cartes.
Les crêpes sont finalement délicieuses et on se régale !

Isabel et Josephine

Dimanche 20 juillet

Ce dimanche 20 juillet, nous nous sommes reveillés pour une journée bien remplie. Nous avons commencé par organiser nos sac de façon à ce qu’il ne reste que les affaires nécessaires pour une nuit de bivouac. Une fois nos vêtements chaud rangés, Laura a pris le soin de répartir le reste des affaires communes dans chacun de nos sac, tentes, nourriture... Puis, nous avons preparé nos sandwichs pour le midi du lendemain, après avoir mangé une delicieuse salade de lentilles sur la route. Nous avons ensuite installé nos sacs sur notre dos et sommes partis pour 9km de pur bonheur. Apres 6km sur une étendue infinie de cailloux, le sandur de Skeidarárjökull, nous nous sommes retrouvés à la lisière d’une fôret, synonyme du début de notre ascension. C’est sous un soleil brûlant que nous avons pu, au cours de cette randonnée, voir des animaux tel que des jeunes renardaux ou des lagopèdes. C’était une première pour nous que de traverser des paysages composés de tant d’arbres, nous qui étions habitués aux grandes étendues de bazalte couvert de mousse. C’est à la fin de 450m de dénivelé positif que nous nous sommes arrêtés pour installer le campement sur les bords d’une rivière. Cela nous a permis de découvrir le camping sauvage, nous abreuvant dans l’eau douce et pure de la source en amont. De plus, nous avons eu la chance de voir des orgues basaltiques (formations volcaniques). Nous nous sommes rassasiés grâce à de la semoule et des maqueraux à la sauce tomate, diner simple, delicieux et pratique à transporter. Enfin, nous nous sommes couchés à quatre dans une tente pour un repos bien mérité avant la longue journée du landemain.

Chloé et Pauline

Lundi 21 juillet

Nous nous levâmes à 6h dans le but d’atteindre un sommet, avec une vue sur les plus hauts sommets d’Islande, puis de redescende avant que la pluie n’arrive. Nous y arrivâmes à environ 9h30 puis nous rangeâmes le camps et partirent pour entamer une longue descente qui, à la fin d’un long et sablonneux plat, nous parut interminable. Et enfin pour clôturer la matinée vers 13h00 nous mangeâmes de délicieux sandwichs juste avant qu’il ne commence à pleuvoir.

Samuel

Mardi 22 juillet

Après l’éprouvante journée d’hier, nous avons dormis jusqu’à l’horaire ô combien nécessaire de 9h. Malheuresement, la pluie était également au rendez-vous. Plusieurs tentes ont eu des fuites lors des plus fortes averses et Samuel a pu constater que son duvet était trempé au retour du petit déjeuner. Malgré tout, l’humeur générale était exellente (la participation de Pauline y a fortement contribué). Au vu des contraintes météo, nous avons reporté la balade pour récupérer les images de la deuxième caméra filmant un glacier à l’après midi, pour lui préferer une matinée à la piscine (quitte à être trempés, autant que ce soit agréable). Puis nous nous sommes rendus à la maison du parc national du Vatnajökull pour y déjeuner et visiter sa petite exposition sur l’Islande et son environnement. La météo s’étant éclaircie, nous avons pu ensuite réaliser la seconde partie de notre projet scientifique, en contemplant une marge proglaciaire (ancien emplacement du glacier avant qu’il se retire, ici très marquée par des moraines : des buttes de terre et de cailloux repoussés par le glacier lors de son avancée). La soirée étant déjà bien avancée, nous sommes rentrés au camp pour y déguster des spaghettis à la tomate. Et pour finir le journée en beauté mangue sechée au dessert et petite vaisselle de 30 min pour retirer la suie des casseroles. Nous finissons donc cette journée par un temps convivial avec un jeu et nous vous informerons du gagnant dans le prochain épisode...

Timothée et Gabriel

Mercredi 23 juillet

Nous avons aujourd’hui profité d’un rare répit sous forme de grasse matinée : le petit déjeuner est à 8h. Ensuite, départ vers l’un des glaciers à l’est de notre camping de Svinafell. On fait d’abord escale chez un guide de haute montagne écossais. Armés de crampons, piolets et de piques contre nos ennemis les Anglais, nous entamons notre traversée du glacier de Virkijökull, le glacier à la forteresse. Une file de mineurs mineurs assujettis se dessine sur un paysage de probité éternelle surplombée par une barbacane rocheuse. Nous baignons dans un passé géologique aussi opaque que la météo islandaise, aujourd’hui pourtant clémente. Des colonnes basaltiques confuses se dessinent de façon intermittente, poussant même l’illustre Laura à l’indécision. Sur le glacier étincelant par une rare explosion de rayonnement, nous observons plusieurs générations de trolls, des moraines miniatures qui se déplacent la nuit et se transforment en pierre sous le soleil. Nous avons également l’occasion de contempler de près et de loin des fractures dues aux écarts de vitesse des différentes portions du glacier. Dans ces havres protégés du rayonnement solaire, la glace est plus compacte et dévoile son teint bleu pâle. Arrivés à une chaîne de fissures impracticables, nous nous engageons sur le chemin du retour. Nous nous appliquâmes alors à la tâche de ternir nos crampons en les trainant sur une moraines meubles perfides, avant de retrouver le van et la Dacia dévouée.

Isabelle et Joséphine

Jeudi 24 juillet

Vendredi 25 juillet

Aujourd’hui c’est dernière journée islandaise assez tranquille. Nous commençons par un petit travail de groupe, afin que chacun puisse présenter un sujet ou une thématique abordée pendant le séjour au reste du groupe. Cela engendre des échanges animés au camping.
Après un court rangement, nous filons direction la grande piscine de Reykjavik pour un dernier bain chaud, et finalement nous visitons le centre ville ou chacun peut acheter souvenirs et autres.
La journée se clôture dans les halles de Reykjavik, ou au choix nous mangeons pizza ou soupe pho. Balade digestive avant de rejoindre le camping et se coucher pour une courte nuit.

Samedi 26 juillet

Levé plus que matinal pour certains, d’autres plus chanceux ont pu se lever à 4h seulement.
Après un petit déjeuner rapide et efficace, tout le monde dans les avions et clap de fin de ce beau séjour islandais de 2 semaines.
Bonnes fin de vacances à tous.

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